Sophrologue : Une tendance qui se confirme

Le marché de sophrologie, en France comme à l’étranger, ne cesse de progresser. Cette activité attire de plus en plus de monde, mais la naissance de la discipline étant encore récente, il y a de quoi se retrouver perdu dès lors qu’il est question des formations. Comment procéder pour devenir sophrologue ?

Un marché prometteur

Devenir sophrologue est un rêve pour de plus en plus de personnes, mais face aux multiples formations qui se développent, il n’est pas toujours évident de faire le bon choix de cursus. Si certaines sont reconnues en France, toutes ne permettent pas de mener ce projet dans les règles d’un cadre légal.

Pour devenir sophrologue, il faut obtenir la certification RNCP de sophrologue, un titre réévalué tous les cinq ans et basé sur la situation du marché français. Le marché n’est pas saturé et fait même partie des domaines en pleine expansion, en témoigne les récentes ouvertures de plusieurs écoles sur tout le territoire.

Quel diplôme pour devenir sophrologue ?

Écoles privées ou universités, la première chose à savoir et que le DU de sophrologie est reconnu de la même manière qu’un diplôme dédié à la discipline et obtenu ailleurs, notamment dans le privé. Ce qu’il faut savoir, c’est que les DU (diplômes universités) et les diplômes d’État sont souvent confondus. Or, il n’existe pas de diplôme d’État de sophrologue en France.

D’après la chambre syndicale de la sophrologie, les DU ne sont pas reconnus par l’Etat et ne sont pas non plus considérés comme équivalent à une licence ou un master. Ces DU sont proposés hors cadres LMD (licence, master, doctorat), mais sont proposés par les universités tout simplement pour l’argent qu’ils rapportent à ces structures.

Comme le précise la Chambre syndicale : « Le titre RNCP (Répertoire national de la Certification professionnelle) est la seule distinction officielle du métier de sophrologue en France aujourd’hui (titre de niveau III). »

Aucune université ne propose à ce jour de délivrer le RNCP de sophrologue, car elles n’ont pas les habilitations nécessaires. Il faut donc forcément passer par une école privée pour voir son diplôme reconnu. En France, la première école est, depuis 2011, l’Institut de Formation à la Sophrologie. La formation se fait sur 300 heures, et peut être suivie dans l’une des 9 villes dans lesquelles cet établissement est implanté : Paris, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Nice, Marseille, Strasbourg, Toulouse.

Cependant, bien qu’il s’agisse aujourd’hui d’un métier reconnu, la profession reste peu réglementée. Aucune loi n’oblige quiconque à disposer d’une formation ou d’un titre pour installer son activité. Cependant, il est vivement conseillé d’en suivre une, ne serait-ce que pour la légitimité qu’elle apporte.

De même il s’agit d’un métier qui n’est pas encore réellement proposé par correspondance, compte tenu de l’importance de l’échange entre l’élève et le formateur pour cette discipline. Mieux vaut donc fuir ce genre de méthodes.