Comment éviter le baby blues

La naissance d’un bébé déclenche une vague d'émotions chez les parents, surtout lorsqu'il s'agit du premier enfant. Ces émotions sont souvent caractérisées par la joie et le bonheur, mais on rencontre aussi d’autres moins agréables telles que la peur, l’anxiété ou la tristesse. La plupart des femmes souffrent de symptômes de dépression après l'accouchement et ne font souvent aucun commentaire à quiconque par peur ou par honte. À de nombreuses occasions, elles ne savent même pas exactement ce qui leur arrive. Cependant, il ne faut pas non plus confondre la dépression post-partum avec le soi-disant Baby blues. Mais comment faire la différence et comment en prévenir ? Cela réside essentiellement dans l'intensité et la durée des symptômes.

Les caractéristiques du Baby blues

Le baby blues est un syndrome qui affecte 80 % des mères. Il est aussi appelé syndrome du troisième jour étant donné que normalement cette crise survient le troisième jour qui suit l’accouchement, et dure environ 24 à 48 heures. Elle est causée par des facteurs physiques et psychologiques associés à l'accouchement et à l'arrivée du bébé. Parfois, on confond cette crise avec la dépression post-partum, qui est un cas beaucoup plus grave. Par conséquent, il est important de connaître les différences entre les deux syndromes. Bien qu'il s'agisse d'une altération fréquente, légère et transitoire, le Baby blues peut aussi être très désagréable pour les mères qui en font l'expérience. Un traitement spécialisé n’est pas forcément nécessaire, mais lorsque le cas est connu, il est possible de réduire les symptômes et rendre la crise la moins gênante possible, par exemple en faisant aider avec le bébé en contactant un service d’assistance comme https://www.assadia.fr.

Les symptômes de ce syndrome du troisième jour

Le Baby blues peut être défini comme une réaction normale, voire saine, ressentie par environ 80% des femmes après l’accouchement. Les symptômes apparaissent quelques jours après l'accouchement, sous l'influence des modifications hormonales, et durent généralement entre une et deux semaines et disparaissent sans laisser de séquelle. Pour savoir si on souffre de cette crise, on devrait certainement remarquer des sautes d'humeur drastiques, on passera de l'euphorie aux pleurs, on se sent irritable, plus sensible que la normale, on ressent de l'anxiété ou de la tristesse, de la difficulté à se concentrer, et rencontre également des troubles du sommeil. Bien que ces symptômes caractérisent également la dépression post-partum, dans le cas du Baby blues, ils sont moins intenses.

La différence entre le Baby blues et la dépression post-partum

Il est important de savoir différencier le Baby Blues de la dépression post-partum, car cette dernière est un trouble qui peut être très grave et nécessite un traitement spécialisé. Cependant, Baby Blues est une crise bénigne qui se résorbe par elle-même. L’atmosphère de tristesse qui vient avec le Baby blues n’est pas une dépression post-partum. Le Baby blues est un trouble émotionnel qui entraîne des sentiments de tristesse, d'irritabilité, un désir fréquent de pleurer, d'angoisse et de sautes d'humeur. De son côté, la dépression post-partum est un état dépressif caractérisé par l’irritabilité et l’anxiété, les troubles de l’appétit, un sentiment de culpabilité, le manque de concentration, l’incapacité de jouir, et les troubles du sommeil. En outre, on peut aussi avoir d'autres symptômes tels que des sentiments négatifs envers le bébé, une incapacité à prendre soin de soi ou du bébé, et une inquiétude exagérée à l'égard du bébé ou un manque d'intérêt pour celui-ci.

Les préventions à prendre contre cette crise

Pour éviter le baby blues après l'accouchement, certaines recommandations peuvent être données pour aider la mère à les surmonter :

  • Bien que le rythme de sommeil de la mère ait changé, il est essentiel que la mère se repose, car le repos est essentiel pour que l'humeur s'améliore.
  • Connaître les symptômes du Baby blues et savoir les identifier permettra de rassurer la mère. Ainsi, elle saura que ce qui lui arrive est tout à fait normal et temporaire.
  • La mère doit identifier ses sentiments comme ceux d'une période d’adaptation, en sachant comprendre qu’elle est sujette à de nombreux changements pouvant entraîner des changements d'humeur.
  • L'allaitement augmente les niveaux d'ocytocine et de prolactine, des hormones qui sont liées à une humeur positive. Par conséquent, l'allaitement peut aider à améliorer les symptômes. De même, le contact physique avec le bébé augmente les niveaux de ces hormones. Caresser, embrasser, tenir le bébé dans ses bras peut aider à réduire les symptômes et à augmenter la sensation de bien-être de la mère et du bébé.
  • Il est important de demander de l'aide auprès de son partenaire, sa famille et ses proches. Ils peuvent être un soutien précieux en cette période. Exprimer ses sentiments et se sentir entendu et compris est très positif pour la mère.

Et si les symptômes persistent ?

Lorsque les symptômes persistent et s’intensifient, on doit commencer à réfléchir à la possibilité d’une dépression post-partum, qui peut apparaître des semaines, voire des mois après l’accouchement. Une fois dans la dépression post-partum, les pleurs deviennent excessifs, et la mère éprouve plus de difficultés à prendre soin de son bébé. Cette dernière aura aussi tendance à s’isoler, à perdre l’appétit de plus en plus, et connaîtra davantage de problèmes à s’endormir. La fatigue deviendra extrême, et cette dernière éprouvera l’apathie, plus d’irritabilité, et des sentiments de culpabilité, d'invalidité ou d’anxiétés de plus en plus importantes. Comme dans le Baby blues, il n'y a pas de cause unique à la dépression post-partum. Tout se rapporte aux changements hormonaux et émotionnels que connaît la mère. Dans ces cas, un traitement psychothérapeutique peut être nécessaire.