Les déchets ont envahi nos vies

Depuis les débuts de l'ère industrielle, nos sociétés occidentales ont pris la fâcheuse habitude de produire toujours plus de déchets.  Les habitudes de consommation depuis les trente glorieuses ont vu exploser les emballages perdus et le tout jetable. Les produits à usage unique sont en surconsommation évidente, ils remplissent les poubelles à un rythme effréné. Tout le monde ou presque est d'accord pour dire qu'il est grand temps d'endiguer l'hémorragie qui risque à terme d'impacter lourdement la santé de tout le vivant, voire de provoquer des bouleversements climatiques irréversibles dont nous pouvons d'ores et déjà constater les dégâts. Si le monde occidental est en pleine prise de conscience, les pays émergents qui désirent eux aussi accéder à la vie moderne avec tout ce qu'elle peut entraîner de nuisances environnementales ne sont pas prêts à remettre en cause les façons de consommer auxquelles ils parviennent enfin alors qu'ils étaient très longtemps à l'écart de ces progrès dont leurs populations rêvaient. Les scientifiques de tous bords lancent presque quotidiennement des alertes de tous genres en expliquant les risques qui pèsent sur nos têtes, mais ce n'est que devant l'urgence immédiate comme une atmosphère irrespirable ponctuelle que les réactions commencent à voir le jour.

Vers un mode de vie zéro déchet

Devant la surproduction de déchets de toutes sortes, de nombreuses initiatives voient le jour. On part du principe qu'on ne peut pas tout attendre des politiques, même si ceux-ci ont une énorme responsabilité. Le concept du zéro déchet qui prend beaucoup d'ampleur dans le monde occidental consiste à inciter chaque individu à réduire voire à supprimer ses déchets. Le réemploi des emballages, le compostage des déchets organiques, le recyclage du verre ou du papier et carton, sont autant d'exemples parmi des centaines d'autres qui provoquent un cercle vertueux d'une part en désencombrant nos espaces de vie et d'autre part en réduisant au fur et à mesure les volumes de déchets à évacuer et donc à terme la réduction des coûts de ces enlèvements. Si chaque individu parvient à réduire ses déchets par des gestes simples comme par exemple l'utilisation de produits lavables comme des couches pour bébés, des cotons-tiges ou des cotons démaquillants. Les emballages alimentaires représentent également une grande source de déchets. Les produits secs en vrac, pâtes, légumes secs, riz, céréales, pour les plus courants, représentent eux aussi des tonnes de déchets en moins. Une des dernières initiatives de nombre de communes est de fournir à leurs administrés des sachets de compostage des déchets alimentaires en vue de les transformer en énergie renouvelable. Si on peut avoir l'impression que tous ces processus de réduction des déchets ne représentent que peu de choses à l'égard de l'ampleur de la tâche, il ne faut pas oublier qu'en les totalisant, ce sont des mégatonnes de déchets qu'on évite. Il faut aussi garder à l'esprit que ce sont les consommateurs qui détiennent le pouvoir d'acquérir ou non un produit en fonction de son impact environnemental. La grande distribution semble déjà avoir compris le message qui installe des rayons entiers de produits en vrac et des rayons de produits frais biologiques et provenant d'un circuit court.

Un baume à lèvres 0 déchet pour l'hiver qui s'annonce

Quand on commence à faire le compte du nombre d'emballages en plastique que contient une salle de bains familiale, on se rend compte du volume de déchets inutiles que cela génère, sans compter les ingrédients comme les sels d'aluminium, le paraben, les colorants, les conservateurs et parfums de synthèse et autres propylène ou glycol, dont nous ne connaissons pas vraiment les impacts sur la santé, notamment en ce qui concerne les perturbateurs endocriniens. Non seulement ces conséquences ne sont pas vraiment connues, mais si elles le sont les différents lobbies industriels s'évertuent à les dissimuler. En optant pour des produits naturels comme par exemple les savons, les dentifrices ou les shampooings solides, on éradique la présence de tous ces flacons disgracieux en éliminant un gros volume de déchets, mais on est également rassuré quant à la composition des produits de toilette du quotidien. Si on prend pour exemple emblématique le baume à lèvres zéro déchet, fabriqué artisanalement avec des ingrédients bio et sans parfums ajoutés, présenté dans un emballage en carton à la fois compostable et recyclable, on constate que ce baume à lèvres zéro déchet qui n'a l'air de rien de prime abord remplit tous les paramètres vertueux pour protéger et hydrater les lèvres de toute la famille en toute saison tout en ayant aucun impact sur l'environnement. Il est si facile d'opter pour un baume à lèvre zéro déchet sans rien abandonner en matière d'efficacité que ce produit anodin peut représenter un début pour une réflexion plus avancée sur la nécessité des innombrables produits que nous utilisons et qui impactent si lourdement notre environnement.