Comprendre le mutisme et ses effets sur la psychologie

Les enfants peuvent être plus timides et avoir une certaine méfiance face aux nouvelles situations sociales et en présence d’inconnus. Cela est une situation tout à fait normale dans leur développement. Mais dans quelle mesure devra-t-on parler du mutisme sélectif ? Il est important d’observer son enfant et de lui accorder plus d'attention dans les cas où l’on remarque une timidité extrême ou une grande insécurité venant de sa part. Lorsque l’enfant est confronté à une nouvelle situation ou à des inconnus, il peut réagir timidement et parler très peu. Mais cela devrait être réglé à mesure qu’il prend confiance. Dans le cas où cette inhibition de la parole se poursuit pendant des mois, c’est là que le cas de mutisme psychologie devrait être considéré.

Qu'est-ce que le mutisme sélectif ?

Le mutisme sélectif est un trouble anxieux qui atteint généralement les enfants. Dans un contexte plus simple, il peut être défini comme la difficulté à communiquer verbalement. Cela peut se produire dans des environnements et des situations sociales inconnus. Il en est de même auprès de personnes peu connues. En outre, les enfants atteints de mutisme sélectif ont des compétences linguistiques et communicatives adéquates pour leur âge. Ces compétences se manifestent généralement dans le milieu familial. Mais hors de cette zone de confort et habituelle, ces enfants se referment complètement. Le mutisme sélectif entraîne de grandes souffrances personnelles. Par conséquent, cela pose d’importants problèmes d’adaptation à l’environnement. Il peut favoriser un bouleversement émotionnel. Cela peut avoir un impact négatif sur le développement social, personnel et scolaire de l'enfant.

Comment réagir au mutisme de son enfant ?

Face à un enfant atteint de mutisme sélectif, le rôle de la famille est essentiel. Pour cela, certains réflexes devraient être adoptés pour mieux maîtriser la situation. Par exemple, il faut éviter de critiquer, de juger ou de faire des remarques sur le comportement de l’enfant. Dans le cas contraire, on ne fera qu’augmenter l’angoisse et la peur chez lui. Et son estime de soi se retrouvera réduite. Il faut également favoriser des situations de contact. On apprendra à l’enfant à sociabiliser sans lui mettre la pression. En lui offrant par exemple l’opportunité de faire connaissance à un ami qui partage les mêmes passions. Enfin, certains parents ont tendance à surprotéger leurs enfants. Dans le cas d’un mutisme, cela ne fera que renforcer le cocon dans lequel l’enfant s’est renfermé. Il faut lui offrir la possibilité de communiquer et d’interagir avec les autres.

Peut-on traiter le mutisme ?

Le mutisme sélectif est un trouble entre psychiatrie, psychologie et orthophonie. Les thérapies sont principalement axées sur la communication non verbale et la communication verbale. L'objectif principal de cet ensemble consiste à réduire l'anxiété, à accroître l'estime de soi et à développer des compétences sociales et communicatives. Les thérapies peuvent être comportementales, ludiques, ou cognitives. Le traitement de ce trouble revient généralement au domaine de la santé mentale (trouble anxieux). Cependant, l’orthophoniste sait détecter et discerner les caractéristiques différentielles de ce problème. Ce dernier sera surtout efficace en ayant de l’expérience dans la guérison de troubles du langage et de la communication.

Quels sont les symptômes du mutisme ?

De nombreux enfants atteints de mutisme sélectif présentent généralement certains traits de personnalité caractéristiques. Cela peut être de la timidité, du repli social, de la dépendance, du perfectionnisme, du passif agressif, etc. Et lorsque l’enfant continue à développer ces caractéristiques, ces derniers peuvent consolider le mutisme et aggraver le problème. Certes, il arrive que cette inhibition de la parole disparaisse rarement et spontanément. Mais elle peut être aussi prolongée longtemps sans intervention. Dans cette circonstance, le rôle de l'orthophoniste ayant suivi une formation en orthophonie éducative est essentiel.

Comment le mutisme se développe-t-il ?

Une étude stipule qu’il existe des enfants génétiquement prédisposés à souffrir d’anxiété. Cela concerne certainement ceux qui révèlent de graves signes d'anxiété et de timidité dès leur plus jeune âge. Des experts estiment également qu’un grand nombre d’entre eux ont un tempérament favorable à cette inhibition sociale et communicative. Il est aussi probable que ces enfants dévoilent souvent une expression faciale neutre, et ne sourient que rarement. Ils semblent même très rigides lorsqu’ils prennent la parole. Ils ont également tendance à s’isoler et à préférer jouer seuls. Au fil du temps, ces signes deviennent de plus en plus remarquables, notamment sur une période de deux semaines.

Comment prévenir le mutisme ?

La prévention contre le mutisme enfant se fait dès les premiers signes de timidité excessive et d’isolation. Toutefois, les parents devront agir indirectement, sans imposer et mettre la pression à l’enfant. Pour ne pas rendre l’enfant plus anxieux, une approche indirecte est très conseillée. Pour changer cette habitude de ne voir que les mêmes personnes à la maison, il est envisageable de faire venir souvent d’autres personnes. Rendre l’enfant habitué à voir de nouvelles têtes régulièrement l’aidera à changer sa perception. Il deviendra plus habitué à de nouvelles présences et finira par oublier inconsciemment son inhibition sociale.