Il ne s’agit pas d’une pratique de spiritisme, il s’agit d’une méthode thérapeutique qui aide les gens à se sortir d’un trouble ou d’un problème traumatisant. Les Français commencent à découvrir les avantages qu’offre ce type de traitement ainsi que ses bienfaits.

Si plusieurs membres d’une même famille sont atteints d’une même maladie ou de mêmes troubles présentant des causes différentes. Alors, on est probablement en présence d’une situation qui relève de la psychogénéalogie. Les causes identifiées ne permettent pas d’élucider ni d’expliquer les raisons de la maladie. C’est en creusant dans l’histoire du ou de la patiente que l’on peut seulement connaître la véritable origine des drames. Dans ce cas, le spécialiste traitant va trouver son arbre généalogique pour l’aider à se libérer de la situation.

Qu'est-ce que la psychogénéalogie ?

La psychogénéalogie est une théorie thérapeutique très récente inventée par Anne Ancelin Schützenberger. Elle était, psychodramatiste et psychothérapeute de carrière. Il s’agit d’une connexion entre la psychologie et la généalogie. La théorie fut fondée dans les années soixante-dix. Elle a établi que les troubles psychologiques ou comportements inhabituels ou inexplicables d’une personne peuvent être liés à des problèmes, des évènements ou situations conflictuelles qu’ont traversés ses ascendants. La fondatrice de la théorie s’est basée sur ses propres analyses et observations découlant des traitements psychanalyses, psychothérapiques et systémiques qu’elle a admis à ses sujets. La psychogénéalogie est donc une approche transgénérationnelle qui consiste à la possibilité de faire un transfert psychique naturel entre générations. Le travail d’un psychogénéalogie doit être minutieux, et demande beaucoup de temps pour effectuer des recherches et d’investigations pour obtenir toutes les informations nécessaires au traitement.

À quoi sert la psychogénéalogie ?

La psychogénéalogie est une approche thérapeutique qui a pour objectif de soulager un gène ou un mal-être d’une personne. Elle sert à délivrer le malade des rapports qui les relient de leurs aïeuls. Le ou la psychogénéalogue utilise un acte symbolique pour libérer des mémoires du patient un gène, un trouble ou un traumatisme. Cela peut être un acte de mariage, un certificat de décès, un bulletin de naissance, une prononciation de divorce… C’est plus difficile à identifier si le patient souffre d’une maladie héréditaire comme le diabète puisque chaque membre de la famille est susceptible de l’avoir. Le traitement est efficace si tous les membres de famille concernés peuvent participer à la thérapie.

Quels sont les dangers de la psychogénéalogie ?

La plupart des pratiquants de cette théorie sont tous des psychothérapeutes formées par la niçoise Anne Ancelin. Aucun danger apparent n’est à signaler pour pratiquer la psychogenealogie. Toutefois les risques existent : erreur de diagnostic, confusion entre un traitement spirituel qu’un traitement psychologique. Diverses pensées scientifiques et psychanalytiques assimilent la théorie comme une hypothèse d’un fantôme transgénérationnel.

Comment est née la psychogénéalogie ?

C’est un domaine qui fait partie du développement personnel. Il s’agit d’un concept philosophique ou d’une nouvelle génération de pensée avancé par sa fondatrice en étudiant l’arbre familial. Quand toutes les femmes d’une même famille ont eu des fausses couches avec leur premier enfant, alors que les causes sont très variées. Ce phénomène est courant alors qu’il faut trouver l’origine ou la cause profonde dans l’histoire d’un grand-parent. La fondatrice du théorème a fait un grand travail de recherche et d’investigation avant de performer ses connaissances et d’établir une théorie efficace que nombreux psychanalystes utilisent encore aujourd’hui. La formation psychogénéalogie a été assurée par elle-même. Actuellement, après sa disparition, quelques spécialistes continuent ses travaux, ses recherches et le transfert de connaissance.

Comment se déroule une séance de psychogénéalogie ?

Une thérapie complète est composée d’au moins 10 séances. Une séance se déroule en général dans un temps qui varie entre une heure et une heure et demie. Dans la plupart des cas, la personne qui vient en consultation arrive avec déjà une idée en tête et des questions précises sur un problème. Ce dernier concerne généralement une difficulté qu’il rencontre dans sa vie quotidienne : relation de couple, maladie récurrente, problèmes socio-professionnels. La première séance débute en général avec quelques échanges axés sur le problème initial. Le praticien exécute son travail en le centrant sur le sujet. Les échanges permettent d’établir la biographie du patient et son arbre généalogique jusqu’à la 4^ème génération. Il s’agit ici de l’étude génosociogramme selon les termes utilisés par la profession.

L’avantage de cette thérapie c’est qu’elle permet aussi aux autres membres de famille de suivre le traitement.

Qui peut pratiquer la psychogénéalogie ?

En France, il existe des centres de formations spécifiques pour les personnes désirant se spécialiser dans ce domaine. Les étudiants sortants sont certifiés et prêtent serment avant de pratiquer. À la fin de la formation, ils doivent adhérer, accepter, se conformer à la charte de déontologie de la profession. Un praticien, dans l’exécution de son travail, connaît des secrets de familles et personnels qu’il doit garder pour lui-même et pour la profession. D’ailleurs, la loi interdit la divulgation d’informations personnelles sans le consentement express de son propriétaire. La charte est très exigeante. Le praticien thérapeute est appelé analyste transgénérationnel ou psycho-généalogie.